mercredi 30 mai 2007

La déductibilité des intérêts d’emprunt !

Première mesure de l'ère Sarkosy, et elle fait déjà couler beaucoup d'encre... Et tient en halène les nouveaux propriétaires. Déjà la date du 6 mai devait marquer la différence entre les nouveaux propriétaires de lère Sarkosy et les autres.
Aujourd'hui, c'est le mode de calcul qui reste flou : déduction des intérêts dans le plafond de 20 % des revenus vs crédit d'impôt à hauteur de 20 % des intérêts . Bref, dans un cas, elle favorise les revenus les plus importants, dans l'autre les Smicards.
Mais "l'impact sur le marché de l'immobilier est difficile à évaluer. Mais si l'augmentation du prix de l'immobilier a été moins forte ces deux dernières années, c'est notamment en raison des problèmes de solvabilité des ménages. Pour tous ceux qui calculent et recalculent leur capacité d'emprunt pour estimer s'ils vont s'en sortir, on peut douter que le cadeau fiscal Sarkozy sera décisif. Aujourd'hui ils misent sur l'éloignement du centre-ville pour acheter moins cher, au rique d'échelonner le prix du transport et une qualité de vie réduite sur 20 ou 30 ans. Le cadeau fiscal ne répond pas à ce phénomène, il laisse faire le marché. Mais le marché fonctionne à très court terme et ne se soucie pas de l'avenir.

Au final, le coût de l'opération est difficile à estimer car les modalités restent floues, mais ce sont entre 2 et 5 milliards qui n'iront pas dans les caisses de l'Etat et qui seront utilisées directement par un public appartenant à des "classes moyennes et supérieures" : à quelle fin ? On ne sait pas. Ce sera peut-être pour acheter le dernier écran plat du marché (mince, c'est un produit d'importation...), ou pour financer les études du petit dernier (oui, cela creusera un peu plus l'écart avec ceux qui ne paient pas d'impot et n'auront reçu aucun avantage...), ils pourront aussi faire un don à une association caritative, isoler leur maison ou faire un voyage en avion. Au final le bénéfice de cette opération pour la société va se noyer dans une multitude d'intérêts contradictoires laissés à la libre appréciation des benéficiaires.

Qu'est-ce que l'Etat aurait pu faire avec ces 2 à 5 milliards ? Concentrer le tir, par exemple pour investir dans l'Université et la recherche qui ont besoin de moyens pour préparer l'avenir, répondre à des besoins de services publics en milieu rural et dans les quartiers, engager un plan d'isolement du bâti ancien ou encore aider les bailleurs sociaux à acquerir du foncier en zone urbaine...

Ce désengagment fiscal de l'Etat n'est pas "naturel, normal et juste", il est injuste, inefficace et imprévoyant." (source)

lundi 7 mai 2007

Réflexions avec une gueule de bois...

"Je crois qu'il va falloir que nous aussi, nous examinions notre "raison d'exister". Pour autant, la solution ne peut pas être dans le chacun pour soi, espérant que le PRG prendra la relève d'un PS moribond, simplement parce que nous serions plus "centristo-compatibles" que les socialistes.

Il faudra bien, à un moment donné, réfléchir à une nouvelle organisation de la gauche. On ne peut plus continuer avec un Parti "Socialiste" caméléon développant un strabisme divergent et pratiquant un moletisme destructeur, des Verts qui parlent plus d'eux-mêmes que de la planète, et un PRG inaudible. Et encore, je ne parle pas des communistes, et des chevènementistes...

La droite s'est rénovée en 2002 : qu'on le veuille ou non, la création de l'UMP aura été une réussite, puisqu'elle a permis à la fois de fondre dans une seule structure des personnes de différentes origines, de renouveler un fond idéologique et programmatique, et de se retrouver unie derrière un leader incontesté.

Je crois que c'est ce qu'il faut faire à gauche : bâtir une famille politique nouvelle, rassemblant la gauche réformiste, solidaire, européenne et écologiste. Inventer de nouvelles pratiques, conquérir de nouveaux publics, parler différemment, assumer des choix courageux : c'est ce qu'a commencé à faire Ségolène Royal, et c'est ce qu'il faudra faire pendant le quinquennat Sarkozy. Taubira, Royal et Voynet dans la même maison : chiche ?

A mes yeux, c'est ce à quoi nous devons oeuvrer, au PRG, pendant les prochains mois et les prochaines années. Je ne fais pas confiance au PS pour entamer et concrétiser cette transformation. L'attitude de certains responsables socialistes, y compris localement, est inacceptable. Comment avoir l'air crédible si certains d'entre eux passaient leur temps à dénigrer, en "off" notre candidate ? Cette gauche-là est enfermée dans un mode de fonctionnement, né à Epinay, qui nous a fait perdre trois fois de suite : à nous de nous en débarrasser !"
Y. T.

No futur ?

mercredi 2 mai 2007

Convergences républicaines entre PRG et UDF

Précisions sur le Centre Gauche :

Appartenant au camp de la gauche, et retrouvant pleinement ses valeurs et ses priorités dans le Pacte présidentiel de Ségolène ROYAL, le Parti Radical de Gauche n'a pas manqué de relever des convergences notables entre ses propres choix et les analyses et propositions développées par François BAYROU dans sa vigoureuse contribution à la rénovation du système politique français.

Ces convergences concernent trois dimensions, à vrai dire déterminantes, du projet d'avenir pour la France.
La première est celle de nos institutions, qu'il s'agit de réformer, afin d'améliorer la qualité de la démocratie française, qui doit être plus proche des citoyens, mieux préserver leurs libertés et assurer un meilleur équilibre entre les pouvoirs. C'est le projet de VI° République. Il est commun aux radicaux de gauche et à François BAYROU.
La seconde est la dimension économique. Comme François BAYROU, les radicaux de gauche sont convaincus des mérites de la liberté d'entreprendre, en même temps qu'ils jugent nécessaire d'introduire dans la grande entreprise le sens du partage des produits et des responsabilités. La modernisation sociale de l'entreprise, visant à faire des salariés des acteurs à part entière de l'économie, est un objectif partagé essentiel au redressement de la France.
La troisième est celle de l'Europe. Comme François BAYROU, les radicaux de gauche sont d'ardents militants de la cause européenne, et souhaitent le déploiement à l'échelle de l'Europe toute entière des principes républicains de liberté et de solidarité.

Ces convergences républicaines apparaissent aux radicaux de gauche suffisamment fortes pour qu'ils s'estiment autorisés à dire à toutes celles et à tous ceux qui se sont reconnus dans la démarche de François BAYROU qu'il n'y aurait ni risque, ni contradiction à partager désormais, en liberté, en honneur, mais aussi en confiance, le Pacte présidentiel de Ségolène ROYAL.

Le mnistère de la rénovation urbaine à coups de Karcher

C'est les traits d'humour des Sarkosystes, en particulier de Rachida Dati, propulsée porte-parole de Sarko.



On se poile !